Brumes de pixels

Je tente de nous dépeindre au travers de filtres pour ne retenir que du partiel, du partial ; à propos de vous, de moi, d’eux, de nos liens, de nos failles, de nos multiples reflets, nos alter égo, nos paysages.

• Figures usées ou renouvelées sans cesse, aux creux de matins frais et humides d’une bruine lascive et caressante.
• Rémanences d’après-midis où le soleil vient fleurir vos iris tout en agressant les sensibles rétines.
• Ombres longues des soirs que les dernières lueurs déchirent.

Des pixels pour impression de formes, d’aspects, de facettes, de drames, de comédies.

Du noir pour ne pas oublier l’écran éteint, les paupières closes, les ongles en deuil par le cambouis ou les encres ; j’aime que la noirceur éponge l’ordre, les rires et la gravité, qu’elle souligne la dureté ou le ridicule à la recherche de quelques lumières fragiles.

 J’ai cherché à faire ces images comme des moments d’arrêt pour ne pas oublier que « Tina » est une illusion. Parce qu’il y a peut-être toujours une alternative…